Le regard d'Axelle, qui est venue passer quelques jours en famille au gîte de groupe, d'étape et de séjour Maison Despourrins à Accous en vallée d'Aspe

A Despourrins, on s'y sent bien !

Le gîte de groupe, d'étape et de séjour propose 28 places réparties en 10 chambres :

- RDC

  • 2 chambres de 2 places avec 2 lits 90 + salle de bain + accès PMR
  • 1 chambre de 4 places avec 2 lits en 90 et un lit superposé + salle de bain + accès PMR

- 1er étage :

  • une chambre de 4 places avec 2 lits superposés
  • une chambre famille (2 pièces communicantes) de 5 places avec 2 lits en 90 + 1 lit superposé + 1 lit en 90 
  • une chambre de 3 places avec 1 lit en 140 + 1 place mezzanine

Sanitaire : 2 douches et 1 wc

 

- 2 ème étage :

  • une chambre de 3 places avec 3 lits en 90
  • une chambre de 3 places avec 3 lits en 90
  • une chambre de 2 places avec 1 lit en 140

Sanitaire : 2 douches et 1 wc

 

 

Prévoir vos duvets ou draps de soie/coton et le linge de toilette (location possible de draps : 4 €)

 

 

 

La restauration au gîte Maison Despourrins

 

La cuisine est maison, on sème, on plante, on récolte... le potager est à côté du gîte !

Fromages, charcuteries, viandes, viennent de la vallée d'Aspe ou du Béarn et du Pays Basque voisin.

 

Nos recettes sont traditionnelles ou d'inspiration... choisissez la formule de repas qui vous convient :

  • pension complète 
  • 1/2 pension
  • nuit et petit déjeuner
  • panier repas....
  • ou un mélange de différentes pensions !

Au cours de votre séjour, plusieurs formules peuvent être envisagées selon votre programme et votre groupe. Pensez à réserver !

 

Sur demande, nous vous proposons :

  • repas végétariens
  • panier repas
  • petit déjeuner
  • repas sportifs

 


 06 76 45 42 61   

 

www.maison-despourrins.com

 

Gîte de groupe, d'étape et de séjour Maison Despourrins - Rue de Baix - 64490 ACCOUS

 

 

 

L’histoire de la bâtisse

 

 

Dès le Moyen Age, on trouve des hébergements placés sur les chemins de pèlerinage. L'appellation "gîte" pour certains logements touristiques apparaît dans les années 1950 et se décline selon les services proposés (étape, rural, de groupe).

 

 

Pour tenter d’en savoir plus sur l’histoire d’une bâtisse, il est important de commencer par son nom, le domonyme. Dans notre cas, la « Maison Despourrins » fait référence à Cyprien Despourrins, un gentilhomme provincial connu pour ses écrits.  La Maison a-t-elle toujours portée ce nom, ou l’a-t-elle acquis du fait de la notoriété de son occupant ? C’est ce que nous allons tenter de déterminer. Intéressons-nous aux propriétaires : Cyprien Despourrins, est le fils de Pierre Despourrin, abbé laïc de Juzan et de Gabrielle Caubotte de Miramont, héritière de la maison noble de Miramont en Lavedan. Remontons l’arbre généalogique pour avoir l’identité de tous les propriétaires possibles selon l’époque.

 

 

 

Jean d’Espourrin né en 1600 en Espagne (épouse ?)

 

 

Henri d’Espourrin (né en 1630)

 

 

 

Pierre Despourrins (né en 1660) et Gabrielle Caubotte de Miramont (1670)

 

 

 

Cyprien Despourrins (1698 - 1759)

 

 

 

Le nom de famille correspond souvent au nom de la maison, la famille s’identifie par sa maison. A noter que l’orthographe des noms n’est fixé que très tardivement, à la fin du XIXe siècle. Ce qui explique l’évolution du nom D’Espourrin, Despourrin, Despourrins. De même, on retrouve Juzan écrit ainsi : Jusan. Juzan peut faire référence à la localisation de la maison puisque le diminutif s’emploie pour des noms de familles et donc de maison désignant des terrains ou des bâtisses situés au nord ou à l’ombre (Minjuzan, par exemple).

 

Aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, un Arrêt du Conseil Souverain de Béarn entre les jurats d’Accous et Jean Despourrins précise que ce dernier est « abbé d’Accous » (cote E 2150). 

 

Il est fait mention d’une « Maison de Juzan, à Accous » appartenant à la famille d’Espourrin dans la Notice biographique rédigée par Charles du Pouey en 1867 :

 

Extrait 1 - « Il est permis de supposer que le premier d’Espourrin qui vient d’Espagne en France et y acquit la maison de Juzan, à Accous, fut Jean, bisaïeul du poète. Il y a douze ans, cette vieille maison de Juzan existait encore avec sa tour. Détruite par un incendie, elle est aujourd’hui la propriété du curé d’Accous qui y a fait bâtir un couvent de religieuse et un hospice. L’antique portail sur lequel se trouve le blason de la famille a été simplement déplacé pour servir d’entrée à une cour du nouveau bâtiment. ». Nous sommes en 1867 lorsque Charles du Pouey donne ces précisions. On peut en conclure que la maison Juzan d’Accous possédait encore une tour vers 1855 avant qu’elle soit détruite par un incendie. Un nouveau bâtiment semble faire son apparition, et un portail doté d’une clé de voûte est déplacé à l’entrée de la cour de celui-ci. Le portail dont il est question ici correspond à la porte rouge qui donne sur la rue audessus de laquelle on peut voir une clé de voûte (à côté de la plaque mentionnant le poète). La clé de voûte représente trois épées : Pierre Despourrins a défié successivement en combat singulier trois gentilshommes suite à une querelle et il obtient pour perpétuité en souvenir de cet exploit l’autorisation de porter trois épées dans ses armes.

 

Extrait 2 – Pierre d’Espourrin, fils d’Henri et petit fils de Pierre met à jour un ancien dénombrement de biens le 19 août 1719. Il y indique la maison abbatiale de Juzan et précise qu’il s’agit de l’abbaye, des dépendances et des droits qui en découlent. Une abbaye laïque n’appartient à aucun ordre religieux. Le seigneur des lieux crée une paroisse et lève un impôt afin d’entretenir l’église. Il en choisit également le curé.

 

 

 

Il convient ensuite de situer la maison : nous concernant, la bâtisse se situe rue de Baix, dans le village d’Accous, en vallée d’Aspe. « Baix » peut signifier « bas », donnant ainsi une indication sur la situation de a rue dans le village.  N° parcelle : 0025, Feuille 1, Section 0G, N° INSEE commune : 64006 On distingue les bâtiments sur une vue aérienne prises dans les années 1950-1965 et la carte de l’étatmajor (1820-1866), bien que peu précise, mentionne tout de même la présence d’une construction sur la parcelle. (Cartes consultables sur le site www.geoportail.fr) Le cadastre napoléonien apporte habituellement des informations intéressantes de par sa précision, néanmoins la feuille qui concerne votre parcelle (Section D, 3ème feuille) n’est pas disponible ne ligne, je n’ai donc pas pu la consulter (voir avec les archives départementales si la feuille existe).

 

 

 

Le bâtiment principal est implanté sur la parcelle de manière privilégié par rapport à la course du soleil. C’est un bâtiment à deux niveaux avec combles habitables ; les lucarnes assurent un apport de lumière et participe à la légèreté du toit. L’ordonnancement et les détails constructifs de la façade principale sont particulièrement soignés. Les murs sont enduits pour les rendre étanches à l’eau et assurer leur pérennité. Les façades sont composées, les ouvertures sont organisées en travées verticales et répondent à une symétrie axiale notamment sur la façade principale, axée sur l’entrée. Les encadrements des baies sont en pierre de taille. On note la présence de matériaux nobles, couteux et durables qui valorisent l’habitation. Une galerie orne la façade secondaire couverte par le débord de toit. La bâtisse se perçoit comme une unité, non liée au bâti attenant.